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 La schizophrénie

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ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 14/02/2013
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ãõÓÇåãÉãæÖæÚ: La schizophrénie   ÇáÃÍÏ ãÇÑÓ 24, 2013 1:17 pm

La schizophrénie est une maladie mentale se développant généralement au début de la vie adulte. Elle est caractérisée par des difficultés à partager une interprétation du réel avec les autres, ce qui entraine des comportements et des discours bizarres, parfois délirants.

Le terme de « schizophrénie » provient du grec « σχίζειν » (schizein), signifiant fractionnement, et « φρήν » (phrèn), désignant l’esprit. Il doit être compris au sens de fractionnement de l'esprit avec le réel et non pas comme une dissociation de l'esprit en plusieurs parties. Ainsi, la schizophrénie ne doit pas être confondue avec le phénomène de personnalités multiples, qui concerne les troubles dissociatifs de l'identité. L'amalgame est pourtant courant, et le terme schizophrénie (ou ses dérivés) est souvent utilisé à tort, notamment dans la presse ou le cinéma, pour désigner une entité aux facettes multiples ou antagonistes ou un tiraillement entre des propos contradictoires.

Les facteurs connus pour être liés au développement d'une schizophrénie sont multiples : d'ordre génétique, environnemental, psychologique, neurobiologique et encore social. Ils sont cependant encore largement incompris. Le mécanisme de la pathologie est lui aussi incomplètement compris.

Au départ, elle se manifeste principalement par un sentiment d'étrangeté, une bizarrerie, des intérêts étranges, ésotériques, voire un sentiment de persécution. Ceci aboutit au développement d'un délire paranoïde. On retrouve une désorganisation de la pensée et du discours. Dans 20 à 30% des cas, la personne peut avoir des hallucinations, surtout auditives. Ces voix imaginaires (souvent les mêmes), parlent au malade pour commenter ses actes et ses choix. La schizophrénie engendre aussi des dysfonctionnements cognitifs, sociaux et comportementaux qui évoluent avec des phases aiguës, et des phases quasi asymptomatiques1.

Le diagnostic se fonde sur l'observation du comportement et sur les symptômes rapportés par le patient. Il n'y a pas à ce jour d'examen complémentaire qui permet d'affirmer le diagnostic. Les nombreuses combinaisons de symptômes observés chez les personnes vivant avec une schizophrénie ont ouvert un débat pour savoir si ce diagnostic représentait une seule et même maladie ou plusieurs syndromes distincts. La période diagnostique permet aussi d'éliminer d'autres pathologies neurologiques et psychiatriques.

Cette pathologie peut évoluer favorablement dans un délai plus ou moins long. Cependant, les patients atteints de schizophrénie souffrent souvent d'autres maladies psychiatriques : dépression, troubles anxieux, addictions (50 % des cas environ). L'espérance de vie des personnes touchées est ainsi estimée inférieure de 12 à 15 ans à l'espérance de vie moyenne, à cause du risque plus élevé de problèmes de santé (lié à la pathologie et/ou à son traitement) et d'un plus fort taux de suicide (environ 5 %)2,3,4.

La schizophrénie a une prévalence globale d'environ 0,3-0,7 %5,6.

La schizophrénie est couramment traitée par la prise de neuroleptiques. Ces médicaments agissent sur les récepteurs de la dopamine et parfois de la sérotonine. La psychothérapie et la réhabilitation sociale font également partie de la prise en charge et est accompagnée d'une réinsertion sociale et professionnelle du patient. Dans les cas les plus sévères – lorsque l'individu présente un risque pour lui-même ou pour les autres –, une hospitalisation sans consentement peut être nécessaire. De nos jours les hospitalisations sont moins longues et moins fréquentes qu'elles l'étaient auparavant7. Cependant, seule une petite minorité de personnes souffrant de troubles mentaux adopte un comportement dangereux pour les autres.

Bien plus souvent, ce sont les patients qui sont les victimes, de leur fait ou de celui d’autrui ou de la société (discrimination à cause de la maladie et/ou des complications du traitement, difficultés de logement, précarité économique, isolement, désengagement des aides sociales, etc.)8. Dans certains cas, afin de compenser les difficultés liées à la maladie même traitée dans l'insertion sociale ou professionnelle, il est possible à la personne souffrant de schizophrénie de bénéficier d'une reconnaissance du handicap : on parle alors de handicap psychique

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